SLIM PAUL (BLUES)

Comme un clin d’œil à sa silhouette SLIM PAUL porte son nom en hommage aux bluesmen des années 30. A cette époque beaucoup de chanteurs avaient le même nom : Robertson, Robinson, Williamson… Noms répandus car donnés des siècles plus tôt par les maitres et les vendeurs d’esclaves. Pour se différencier entre artistes, ils se donnaient des surnoms et le plus souvent, sans chercher plus loin, ces derniers étaient la particularité de celui qui le portait. Celui qui était aveugle, s’appelait « blind », celui qui était gros s’appelait « fat » ou « big », celui qui était fin s’appelait « slim ». Slim découvre l’anglais et la musique afro-américaine au même âge. Au contact de cette dernière, l’anglais devient peu à peu sa langue culturelle maternelle. Tout jeune, l’histoire et la culture américaine le fascine, surtout lorsque celle-ci vient d’Afrique. Le BLUES devient comme une religion. En fervent pratiquant il apprend les histoires, les légendes, les anecdotes, les citations. Il s’inspire des grands comme d’illustres inconnus et sa guitare devient son complément d’âme.
En étant parfaitement conscient que sa vie est bien différente de celle des pionniers du blues dans le sud raciste des Etats-Unis, SLIM PAUL s’inspire de ses prédécesseurs pour conter ses rages, ses démons et ceux de sa génération. Parmi les routes empruntées pendant 10 ans avec son, désormais, ancien groupe de Blueshiphop, celles des Etats Unis restent les plus mémorables dans la tête de Slim.
Après avoir annoncé son désir d’arrêter Scarecrow, il part seul à New York, guitare sous le bras, pour se poser et prendre le temps de découvrir le monde musical de la grosse pomme.
Il y écrit son troisième EP, No Yet Man, résolument blues qu’il enregistre dès son retour en France.
Il ramène, surtout, toute la trame de son futur premier album, DEAD ALREADY.
Certainement déjà mort
Comme si tous les concerts, toutes les sessions d’enregistrements, toutes les jams, chaque heure de route, chaque peine de cœur et chaque soucis d’argent, les coups de foudre comme les grandes passions, avaient menés SLIM PAUL à cet album.
Une petite mort pour un nouveau voyage.

BIG FAT PAPA'Z (HEAVY BLUES)

Après de nombreuses années passées à écumer les scènes de la région PACA en tant que chanteur/batteur, puis guitariste de BIG FAT PAPA’Z et après avoir attiré l'attention sur de nombreux tremplins et après la sortie d’un premier EP, Damien Ricard enregistre aux côtés de Hugo Modena (batterie) et Quentin Crenès (basse) le premier album de BIG FAT PAPA’Z ‘The Hard Way’. S’en suivront plus d’une centaine de dates un peu partout en France avec notamment des premières parties d’artistes de renommées internationales (Seasick Steve, Eric Sardinas, King King, Jim Jones, Donald Kinsey…) ainsi que des victoires sur des tremplins régionaux.
En 2017, le trio compose un nouvel album et prend la décision de recruter Nils Kirchner guitariste soliste (ex-Oil Carter) pour étoffer le line-up. En avril le groupe fait une première partie remarquée de Seasick Steve à Marseille, puis enregistre le nouvel album "Soul On Fire" qui sort le 17 novembre 2017.
2018 le groupe revient à sa formule initiale power trio suite au départ de Hugo Modena, Damien reprenant son poste de chanteur/batteur. En 2020, après 2 ans et de nombreuses dates en compagnie de Nils, le groupe décide de réintégrer Hugo et de retrouver sa formation historique avec Damien entant que frontman guitare/chant.
BIG FAT PAPA'Z c'est avant tout une voix très typée, d'une énergie et d'une puissance unique associée a un style de blues revisité, à la sauce testostérone, qu’ils qualifient de Heavy ou Hard Blues.