VERDUN

Trois ans après leur premier album « The Eternal Drift’s Canticles » qui les a confirmés comme pilier de la scène française Doom/Sludge, VERDUN revient avec « Astral Sabbath », qui fait office de début en tant que quatuor. Au printemps 2019, le groupe montpelliérain se rendit dans la campagne cantalienne pour enregistrer et mixer ces sept titres avec Cyrille Gachet (Fange, Year Of No Light, Échos du Chaos). Avec une approche de musique lente et lourde jouée avec une énergie punk et une sensation psychédélique, le groupe brille par la combinaison de mélodies douloureuses et de riffs qui font trembler la tête. Plus axé sur l’écriture de morceaux catchy plutôt que sur des volumes assourdissants, ce second album constitue l’effort le plus abouti du groupe, masterisé par Bruno Varea (Blut Aus Nord, Docteur Livingstone…) et mettant en vedette une pochette saisissante de l’illustrateur Sinpiggyhead.

WORMSAND

Alors que la lumière bienfaitrice du Soleil diminue au point de disparaître, la vie s'éteint avec elle sur notre planète. L'humanité, coupable d'avoir épuisé les ressources de la Terre se retrouve contrainte à survivre dans un milieu qui lui est maintenant hostile. Wormsand dépeint ainsi la fin de la civilisation humaine, jouant un Stoner/Sludge aux riffs pesants, à la fois hypnotiques et déstabilisants par leurs mises en place rythmiques. À ces sonorités lourdes et fuzzy viennent s'entremêler des passages en son clair qui apportent une ambiance éthérée, voire psychédélique, constituant un puissant contraste. Grâce à une imbrication soigneusement réalisée de ces deux climats, Wormsand parvient à instaurer une atmosphère qui lui est propre, à la fois mélancolique et pessimiste concernant l'avenir de notre espèce. Le chant suit en parallèle ce clair-obscur instillé par la musique avec ce duo de voix aux timbres qui leur sont propres : d'un côté, une voix rauque et puissante, hargneuse, renforçant le bloc monolithique élaboré par les instruments, de l'autre, un chant aérien qui se fait plus mélodique, comme planant au-dessus de la rythmique qui, elle, nous emporte jusqu'aux profondeurs de l’espace.